Par Joanne de Sépibus, étudiante à l’Université de Lausanne
Cela se passe un samedi de la mi-septembre à Lausanne. En fin d’après-midi, je réalise subitement que les magasins vont bientôt fermer. Il me reste une dizaine de minutes. Comme j’ai absolument besoin de quelques denrées alimentaires pour passer le weekend, je cours au Denner le plus proche. Une fois arrivée, je prends un panier et commence à faire mes emplettes. Rien d’anormal, hormis une impression diffuse d’être dévisagée par tout le monde. Au fur et à mesure que j’avance dans le magasin, je vois des clients chuchoter entre eux tout en me regardant.