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Récits et analyses au temps du confinement

+ Prises (auto)ethnographiques

En sciences sociales, les micro-récits d’observation et d’expérience constituent la matière première et principale des journaux de terrain. C’est à la mise en commun de ces micro-récits que visent ces enregistrements « (auto)ethnographiques »

+ Partages numériques

« Partager » peut manifester la simple approbation d’un contenu, que ce soit une vidéo, un discours, une image ou un « mème ». Mais ces partages peuvent aussi contribuer à constituer de véritables communautés. Ils invitent ainsi à la réflexion, en particulier durant cette période où les technologies de communication sont devenues l’un des seuls moyens de nous relier les uns aux autres.

+ Traces (audio)visuelles

Cette rubrique vise à documenter, sous la forme d’une archive audio-visuelle, la mémoire collective de l’expérience de (dé-)confinement, des nouveaux dispositifs socio-sanitaires aux dessins d’enfants en passant par le vécu des personnes âgées.

+ Reprises analytiques

L’esprit de ces reprises analytiques est proche de celui qui animait les commentaires sociologiques que le sociologue Cyril Lemieux a effectués pour Le Monde et France Culture en 2008-2009. Il s’agit d’utiliser les concepts élaborés par les sciences sociales pour prendre un peu de distance par rapport à l’actualité : l’actualité des documents réunis dans la rubrique « Société sur le vif », mais aussi l’actualité des informations médiatiques, des controverses scientifiques, des discours politiques et, bien sûr, des réflexions en sciences sociales. Cette ressaisie réflexive relève un des paris essentiels des sciences sociales : conférer à toute expérience une portée plus générale qui permet de transformer l’indifférence ou l’inquiétude individuelle en prise de conscience des enjeux collectifs.

La pandémie du coronavirus est un fait social total qui ébranle le cours normal de nos interactions, recalibre nos dispositifs médiatiques, appelle et même force la rehiérarchisation des professions, met à nu les impasses de la mondialisation économique et resserre les frontières nationales que la géopolitique officielle prétendait avoir effacées. Pour faire sens de ces bouleversements, les éclairages multiples que nous offrent les sciences humaines et sociales sont indispensables : la sociologie, l’anthropologie, la science politique, la psychologie sociale, l’histoire, la philosophie, la linguistique, le droit, les sciences économiques et les sciences cognitives fournissent des perspectives complémentaires sur des phénomènes dont l’ampleur déborde nos moyens de compréhension, ordinaires et disciplinaires.