Par Frater Régis
Un tableau pour résumer un mois de confinement – une longue « ballade »…
Par Frater Régis
Un tableau pour résumer un mois de confinement – une longue « ballade »…
Par Marine Kneubühler, Université de Lausanne
Écarter les morts impensables qui chahutent les pensées pour faire de la place aux murmures de la vie réinventée, c’est le gain d’une ouverture de l’expérience aux nouvelles manières de faire au présent. Pour preuve, les stratégies disciplinaires n’étouffent pas les tactiques ingénieuses et espiègles des héros ordinaires de nos sociétés.
Par Albert Piette, Université Paris Nanterre
Les situations de distanciation propres au confinement, grâce à une prise de recul anthropologique, amplifient ce qui se déploie dans toutes les situations mettant en présence des êtres humains. Albert Piette dit même plus : elles sont une « révélation ».
Par Jérôme Meizoz, Université de Lausanne
Ouvrir… sa porte. Prendre le temps d’un café fleuri. Revisiter ses héritages. S’inviter au seuil des histoires offertes par d’autres. S’immerger dans l’énigme de la traduction. (Se) rencontrer. Même confiné… (S’)ouvrir.
Par Nicole Peccoud, Haute école de travail social de Genève
Les lucioles survivantes réapparaissent comme une allégorie d’un temps suspendu dépris des lumières spectaculaires et de l’agitation consumériste. Ici et là s’infiltrent de brèves éclosions, révélant à la fois la beauté et le tragique d’un repli obligé où le temps et l’espace semblent progressivement perdre leurs repères usuels.
Par Mathieu Brugidou, EDF recherche et développement & Université de Grenoble
La possibilité de fuite vers un ailleurs potentiellement sécure reste difficilement envisageable dans un monde où les espaces habités sont densifiés et où la domestication du vivant s’est généralisée. Même le fait de retrouver des rituels familiaux régulateurs d’un temps perturbé ne semble pas complètement apaiser l’appel risqué d’une vie affective élargie.
Par Rafael Rios Luque, sociologue
La Bolivie vit tout à la fois une crise sanitaire, incertaine et insaisissable, et une crise politique qui ne peut être résolue que par des élections, infaisables en temps de pandémie. Pour sortir de cette situation intenable, il ne reste guère que le recours au « réalisme magique », fait d’expérience et d’imagination, dont l’Amérique du Sud a longtemps eu le secret mais que le monde entier est en train de découvrir à son tour.
Par Bilal Elhaouari, diplômé de l’Université de Lausanne
la mi-mars, nous avons assisté à la mise en quarantaine, pays après pays, des citoyen.ne.s européen.ne.s. Nous venions d’entrer dans une période nouvelle chamboulant nos habitudes quotidiennes et éveillant en nous une véritable peur – à juste titre – face au Covid-19. Rivé.e.s à nos écrans pour suivre en direct la propagation de la pandémie et le nombre croissant d’infécté.e.s et de décès, certaines personnes […]
Une observation anonyme
L’instauration de l’interdiction d’être plus que trois dans l’épicerie vient d’être appliquée. Un panneau nous l’indique. J’attends mon tour dehors. Je suis la première dans la file d’attente. Un homme suit, son fils aussi; sa femme arrive un instant plus tard. Un deuxième groupe arrive, père et fils. Deux personnes sortent, j’entre. L’homme entre […]
Crée par Plonk & Replonk et publié sur Facebook le 23 avril 2020 en Suisse sur la page publique du collectif éditorial chaux-de-fonnier.
Un partage de Marine Kneubühler