Ekklesia 01.06.20-30.06.20

Cet article fait partie d’une série de textes écrits par des étudiant.e.s du bachelor en sociologie de l’Universidad Nacional de La Plata (Faculté des sciences humaines et de l’éducation). La traduction de ces textes a été réalisée collectivement par des étudiant.e.s de la même université, participant aux programmes de Traduction scientifique et technique française I et de Traduction littéraire française I : Branko Dicroce Giacobini, Maivé Habarnau, Romane Lee, Juan Martín López Fernández et Horacio Mullally. La révision et l’édition des textes a été effectuée par leurs enseignantes, les Profs. Ana María Gentile et Daniela Spoto Zabala (FaHCE-UNLP). Leur publication sur ce blog a été rendue possible par Mariano Fernández, Professeur à l’Universidad Nacional de La Plata et à l’Universidad Nacional de las Artes de Buenos Aires, membre de l’équipe éditoriale de Covies-20.

Il est rare qu’il soit dimanche et que nous n’allions à la congrégation[1]. Ou qu’il soit mardi et qu’on ne se retrouve pas avec les mecs à la fac’ pour parler de Jésus. En raison de la pandémie, l’Église redevient ce qu’elle a toujours été, des gens et non des structures. Aujourd’hui nous ne disposons ni d’une structure, ni d’un lieu ; mais depuis la maison nous sommes parvenus à aider quatre personnes vivant dans la rue et partager avec elles notre foi.

C’est à nous de devenir l’Église d’une manière plus organique et moins institutionnelle. Tout d’un coup, tout revient comme à ses débuts. Les maisons redeviennent le premier lieu d’éducation et de socialisation. Depuis les maisons et par l’intermédiaire des interfaces numériques, nous partageons avec les amis et amies qui nous manquent tellement et nous continuons à grandir. Les temples se sont fermés mais l’Église de Jésus s’est encore agrandie.

Federico Rivarola, étudiant du bachelor en sociologie de l’Universidad Nacional de La Plata

[1] NDT : Le titre de ce texte fait référence au mot qui désignait en grec ancien l’Assemblée du peuple citoyen des villes de l’Antiquité. Ce mot a évolué pour donner en français des mots tels qu’« église » ou « ecclésiastique ».