« Je travaille dans une boutique le samedi. Des amis de la gérante passent la saluer, nous somme le 14 mars, lendemain de l’annonce du Conseil Fédéral. Ils l’embrassent et disent « bon on s’embrasse quand-même ! » La gérante répond « ah bah oui enfin je sais pas, on sait pas trop comment agir », un autre rétorque « mais ça va, on va pas devenir parano quand-même ! ». Je les salue du fond de la boutique et observe un peu la scène. A la fin ils partent et se saluent de loin cette fois. La gérante revient vers moi et on parle du fait qu’on ne soit pas sûre que ce soit une super idée de continuer à s’embrasser pour se saluer et qu’il vaudrait peut-être mieux garder ses distances. C’est un peu le gros point d’interrogation, on ne sait pas vraiment comment agir. »
Un-e étudiant-e à l’Université de Lausanne